Edito – septembre 2016

Et voilà le 1er édito de SauceCubaine New Génération.

Voici 1 mois que les cours ont commencé, comme chaque année j’ai comme compagnon la peur à la rentrée salsa. Je me demande toujours s’il y aura des gens, s’il y aura assez de cavaliers, de cavalières, si le lieu sera encore là pour nous accueillir, s’il ne fera pas trop chaud, si, si, si … Et les gens me disent ne t’inquiète paaaas ! Mais que voulez vous c’est le trac de l’artiste, c’est ce qui montre que je fais de mon mieux pour moi, pour vous.

Après un mois j’arrive à enlever ces inquiétudes. Alors qu’est ce que ça donne?

Et bien c’est la fête! On est oh kayyy! La peur est partie!

Bon il manque pas mal de gars dans certains cours. Ca, c’est problématique. Mais je ne vois pas ce que je peux faire de + à part devenir encore meilleur pour leur donner envie de danser. Je me dis que c’est quand même peut-être une erreur de ma part. Je pense que je ne danse pas assez aux diverses soirées. Bah, ouai la salsa c’est mon taff, ma vie. Et souvent, quand j’ai pas cours ou quand le week end arrive, je vois mes amis, qui ne dansent pas tous la salsa. Je voyage aussi beaucoup (Viens avec moi à Nouvel an dans le Sahara) et fait des week end à droite à gauche. Ainsi, je ne suis pas souvent présents aux diverses soirées. Donc je pense que pas beaucoup de gens me voient danser et ne peuvent se dire, ah tiens j’aimerai bien voir ce qu’il fait.

Par contre il y a du monde, l’ambiance est bonne et on a beaucoup d’énergie.

Comme vous avez vu il y a une team de profs que vous avez pu tester. Et ils gèrent! Bonne énergie, bon état d’esprit, sérieux et compétents. L’esprit SauceCubaine est là.

D’ailleurs ces profs: Harley, Daudey, Thomas, Charly, Agnes, JN ont aussi eu la peur, l’inquiétude au début. Et ouai, enseigner n’est pas facile au début. Et même après, ça demande de rester vigilant. Certains ont aussi beaucoup à prouver, à se prouver car leur cours n’existe pas à Strasbourg. Vous avez un contenu extrêmement bon et riche de ce que j’en vois.

Vraiment, j’aurai voulu être élève à votre place : ), ça c’est bon signe.

J’ai aussi beaucoup d’élèves qui sont revenus, la majorité d’ailleurs, merci pour votre soutien, merci pour votre régularité et confiance. J’adore toujours revoir des anciens qui viennent dire bonjour, danser un bout. Merci encore pour le bouche à oreille de tous et toutes, c’est ça qui fait la différence.

J’ai des sacrés danseuses qui sortent vraiment du lot, on a bien taffé les autres années et spécialement l’année dernière.

Avec SauceCubaine, j’essaye de « créer les bons souvenirs de demain ».

Et pour ça avec la team on débat, on se frustre, on négocie entre nous, on propose pleins d’idées et on en garde peu. Parmi ces idées il y en a que vous pouvez déjà goûter:

La Petite Cubaine ♪
– La soirée This is not salsa #1
– Le week end au manoir
– Des Thématiques pendant les cours, la prochaine: écolier – écoliere
– Les capsules SauceCubaine
– Les pauses entre les cours
– La fête de Noël le 10 ou 17 décembre(info à venir)
– Plein de trucs encore secrets ou pas imaginés.

J’adore de plus en plus danser dans mes cours, dans mes ruedas, j’aime y évoluer et dès fois même + que dans les soirées. C’est assez marrant, je crois que c’est parce que le niveau est bon et que j’ai moins à gérer de trucs, jvois moins de défauts ou alors le cours a évolué comme il fallait. Donc en général, quand je commence à faire le con dans les ruedas, à marquer les breaks inaudibles (pour l’instant) c’est bon signe.

Peut être ne le savez vous pas mais après les cours vous pouvez rester boire un verre, manger un morceau. Beaucoup de choses se passent à ce moment là. On resserre les liens, on discute des cours, de la salsa, on trouve des compagnons de route pour aller danser « dehors là où ça fait peur » et  on parle de choses importantes de la vie. L’esprit SauceCubaine c’est aussi rester après les cours.

J’ai toujours enseigné en bar. Beaucoup m’ont demandé d’enseigner en salle. Avec des miroirs, bien aérées etc etc… C’est tentant certes, mais j’aime ces cours qui ne sont pas parfaits, un sol qui, des fois, colle, une salle qui a 31° par moment, la loterie pour se garer quand on a pas encore d’expérience, des joueurs de billard névrosés, de l’eau qui goutte sur les têtes. Tout ça ce sont des souvenirs plus marquant qu’une salle grande blanche parfaite. Voilà pourquoi! Mais aussi surtout parce qu’après je peux y découvrir les élèves, les voir évoluer, se marrer découvrir le monde impitoyable de la salsa des bisounours, je peux causer avec eux et voir ce qui a du sens. Ca laisse aussi un moment pour avoir des retours des cours, de SauceCubaine.

Bon je le redis, si vous avez des demandes pensez à me les dire, j’en prendrai compte, j’étudierai ça, j’en parlerai à la Team qui m’accompagne et les mettrai en place ou non. Mais je vous promets de toujours y réfléchir : )

Le rythme des éditos sera environs 1 par mois. Mais Je ne me fixe plus de délai. Ca sera donc quand j’aurai un truc à dire.

Profitez bien du terrain de jeu qu’on vous a mis en place, le reste c’est à vous de le faire.

Bienvenu à la maison

Alex

1 réflexion sur “Edito – septembre 2016”

  1. ah ah restons en bar les amis, on est trop bien; parfois les salles c’est des salles des fêtes de village avec le terrain de basket dessiné au sol, ou des foyers d’église avec des crucifix partout! j’exagère??? à peine

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