Dile que no !
Et voilà!
Un article sur le Non. Non dans la vie, et aussi dire non pour refuser une danse notamment en salsa, tant qu’à faire histoire que ça soit utile.
C’est très complexe comme sujet de discussion et comme d’habitude je ne fais que donner mon avis personnel qui n’engage que moi.
Je pourrai m’appuyer sur des recherches complexes aussi, mais je n’utiliserai que mon ressenti personnel. Donc, s’il ne vous correspond pas celà est juste aussi. Pour vous.
Cet article sera je pense sur 3 gros points, (et il est en cours de correction de fautes.)
– 1 dire non dans la vie.
– 2 refuser une danse ou une situation dans une danse.
– 3 conclusion.
Dire non est quelque chose de très dure.
Car quand on dit non à quelqu’un, la personne peut prendre ça comme ‘je ne t’aime pas‘.
La personne qui reçoit le Non peut aussi ne plus vous aimer alors en réponse à ce non. Et donc, dire non, dans la vie, peut vous faire perdre des amis, connaissances, relations, travail, des opportunités etc etc…
Ainsi, quand vous dites non, vous avez le poids des conséquences sur les épaules, pas loin, qui vous observe, vous plombe. C’est pourquoi, souvent, on va préférer dire oui, alors que cela ne nous plait pas ou faire un compromis, ou ne pas répondre, faire le mort, pour éviter la confrontation, ou simplement oublier de dire.
Mais, pouvoir dire non est une des rares libertés qui vous appartient à vous et vous seul. A personne d’autre. Et, si vous guettez toujours les conséquences alors, vous perdez votre liberté. Chose à laquelle je tiens énormément. Car mon travail et ma façon de vivre qui sont assez précaires ont l’avantage de me laisser être mon propre patron (en vrai ce sont les élèves huhuhu) et surtout maître de ma vie.
J’ai pris la fâcheuse habitude, pour voir une des facettes des gens, de leur dire « non » assez vite, et en fonction de leur réaction de savoir comme je vais m’entendre avec eux après. Les gens qui ne supportent pas le Non, je pense qu’il faut les éviter et d’ailleurs c’est rare que je travaille avec eux ou que je les côtoie.
Je travaille beaucoup l’acceptation du non pour moi même et ce n’est pas simple ça ressemble aussi à un travail de toute une vie. Mais rien ne nous est dû dans cette vie. Alors le peu que vous avez prenez en soin. Dire Non en fait partie. Ne perdez pas cette liberté.
Ainsi, pour ceux qui ont suivi de manière très forte, directe, dans pitié, l’altercation du premier cours lundi 14 au soir avec une élève, vous avez pu voir un « Non fort » que j’ai mis en place. Il n’a pas paru être juste sorti du cadre sans avoir été témoins tenants et aboutissants mais je ne fais pas grand chose au hasard et il y avait déjà, a 2 reprises, eu des problèmes. J’ai tenté d’expliquer mais jamais je n’ai été entendu, compris et malheureusement, toujours en réponse je recevais du oui Mais, c’est Toi qui, Tu dois. Ainsi, après réflexion, j’ai décidé que je n’accepterai pas de me retrouver dans une situation dérangeante pour moi et j’ai donc dit « non, je ne souhaite plus t’enseigner« . Car je sentais que ce n’étais pas juste pour moi de devoir faire cela. Et surtout que je n’en étais tout simplement plus capable. Ce droit m’appartient. Et c’est extrêmement rare que j’en arrive là. Mais si vous dépassez Mes limites, alors et bien sachez que je dirai non. Encore et encore. Si cela vous a choqué, j’en suis désolé que vous ayez été témoins de cela, mais je voulais que ça soit clair aussi pour vous, si vous abusez alors je ne laisserai pas passer, réfléchissez y et n’hésitez pas alors à suivre d’autres cours avec des professeurs plus ouvert d’esprit, compétents, moins têtu et plus zen que moi qui saurons entendre votre détresse et vous accepter comme vous êtes. Je ne vous en voudrai pas et je peux même vous orienter chez de super profs à Strasbourg. Je ne souhaite que donner des cours dans des conditions de plaisir, de respect les uns des autres, avec des élèves qui ont envie d’apprendre sincèrement et qui se veulent du bien, qui sont entiers, sensibles, positifs et sur qui on peut compter. Je ne travaille pas pour gagner de l’argent mais pour vivre. Et, je choisi de vivre selon mes règles, en tout cas tant que j’en ai la chance.
Si tu viens prendre un cours avec moi, Charly, Harley, Jihane, Daudey ou un autre alors tu viens pour écouter et respecter leurs règles ou alors tu es libre d’aller trouve un prof qui te correspondra mieux, car nous on ne changera pas notre façon d’être, de faire juste pourtoi.
Donc, n’oubliez pas que le cours que vous prenez, le plaisir, l’ambiance qui y est, c’est parce que je suis mes règles avec conviction en essayant au maximum de les respecter pour moi et pour vous. Un cours, c’est aussi tout ça qui y est en base. Et la base c’est important. C’est aussi ça que vous venez prendre. Peut être sans le savoir même.
Donc, pour moi, dire non, c’est faire preuve d’un courage assez rare qui me permet de ne pas me retrouver ensuite dans des situations que je vais regretter amèrement plus tard. Et, au pire, je ne pourrai m’en prendre qu’à moi même et je ne serai pas dépendant d’une autre personne. Respectez vous et surtout écoutez vous.
Bien sûr, en faisant ça je m’expose à des rumeurs se multipliant, à de la déformation, à des ennemis, à des désistements, à des gens se demandant pour qui je me prends etc etc… mais au moins, dans le cours et chez moi, ça reste calme limpide sans arrière pensée maladive… Du coup, vous avez la transparence, vous savez comment je réagis. Je reste humain simplement avec des défauts et des choses que j’accepte et d’autres pas.
Si vous pouvez tester le Non dans la vie de tous les jours, vous serez surpris de voir à quel point beaucoup de choses négatives que vous viviez vont disparaître.
Bon et la salsa dans tout ça .
« Moi on m’a appris qu’on doit toujours dire oui quand on m’invite !
bah oui si je dis non l’autre, le pauvre, il va croire que je l’aime pas, qu’il est moche, alors bon j’accepte, même si je passe pas un bon moment et que dès fois je développe de l’urticaire sur mon poignet et et et …«
– Doit on accepter toutes les invitations en salsa qu’on ne sent pas?
– Doit on accepter de se faire tordre un bras en salsa à chaque danse avec la même personne?
– doit on accepter de se faire peloter en salsa?
Bah la réponse dépend de vous.
Si vous n’aimez pas l’une ou les trois situations je pense que vous devez refuser l’invitation.
Au début, quand on commence la salsa on va vous dire de ne pas refuser de danse. Parce que ce n’est qu‘avec l’expérience que vous comprenez que la danse n’a rien a voir avec le physique d’une personne, son poids, sa catégorie sociale, son age, son origine.
Une fois que ça vous avez compris, alors je vais vous enseigner à refuser des danses! c’est fou ça hun?
Et oui, si une personne vous fait mal à chaque danse, alors je pense que vous pouvez refuser car sinon c’est votre corps que vous forcez à subir la situation. Vous allez préférer accepter pour ne pas faire de peine à l’autre mais c’est à vous que vous en ferez… Par contre vous devez, je pense, mentionner à la personne qu’elle vous fait mal. Et ainsi, elle pourra peut être s’adapter sur les autres danses. Vous lui donnez aussi, la possibilité de se rattraper et surtout de s’en rendre compte et peut être de vous offrir alors une danse agréable et surprenante d’attention.
Si une personne avec qui vous ne partagez absolument rien dans la danse (que ça se passe mal à chaque fois) vous invite, alors demandez vous si vous voulez vraiment faire cette danse, dès fois ça sera oui et des fois ça sera non. Même avec la même personne ! Ça dépend du moment, de la musique, de votre humeur etc etc… Si votre non est sincère, honnête et sans justification pas chargé de culpabilité et que la personne en face peut entendre un Non alors ça ira. Sinon vous devrez soit vous sacrifier pour que l’autre se sente bien, soit laisser l’autre personne avec ce qu’elle imagine. Mais, ce qu’elle imagine ne vous appartient pas vous ne pouvez pas l’influencer.
Si une personne vous impose une danse collée, vous avez le droit et le devoir, (si bien sur cela vous déplaît…) d’éloigner le partenaire. Et s’il (ou elle) le prend mal ou force… Il vaut mieux arrêter là de suite avant qu’il n’y ait des abus. La problématique sera la même: qui doit mal le prendre votre corps ou l’autre? Pour moi c’est vite choisi. Mon corps je ne peux pas le remercier après la danse et lui dire au revoir …
De mon côté il est rare que je refuse les danses, mais cela m’arrive,
– quand cette musique là qui passe est tellement incroyable que là j’ai besoin d’une cavalière avec qui j’ai du feeling pour exploiter et ressentir la danse, la zic au maximum.
– quand je suis trop mort et que la musique est rapide.
– quand je ne m’entends pas avec la personne.
– quand la personne met des râteaux, ou n’a pas une attitude respectueuse avec les autres danseurs.
– quand mon corps est mal à l’aise avec la personne.
– quand c’est une kiz.
Bref, ça m’arrive, mais c’est rare. Mais si je ne le sens pas, c’est ma liberté que de pouvoir dire non sans justification.
En tout cas,
J’encourage fortement à danser avec les débutants et débutantes, car il ne faut pas oublier d’où on vient et surtout que la qualité d’une danse n’est pas liée qu’à la technique.
D’ailleurs, pour les timides, danser avec les débutants est vraiment une bonne idée quand vous n’êtes pas sûr de vous. Ils sont demandeurs de danseurs/ses expérimenté(e)s et vous vous pouvez qu’augmenter votre confiance en vous.
Voilà, si vous voulez progresser ou travailler l’acceptation d’un NON:
Vous pouvez vous poser ces questions quand un NON vous arrive dans la tronche
Comment je me sens. Énervé, triste, excité…
Que vais je faire maintenant avec ce non. Vais je devenir agressif, insistant, mendier un oui, vais je inviter la première nana venu pour combler ce vide etc..
Que réveille t’il chez moi? exclusion, sentiment d’abandons, solitude etc etc…
Pour conclure,
n’ayez pas peur de ne plus être aimé parce que vous avez dit non, Vous gardez votre valeur même si vous dites non, (et, qui sait? Peut être parce que vous savez dire non … ). Dire Non aux gens c’est aussi les respecter.